Stephen King a abordé tous les thèmes du fantastique en les traitant à sa façon. Ce roman publié sous le pseudo de Richard Bachman fait l'objet de cette adaptation où, comme le film Rollerball, il s'agit de décrire une société future et ses dérives autour d'un jeu télévisé mortel. Le film rappelle étrangement le Prix du danger d'Yves Boisset en 1983, où Gérard Lanvin se retrouvait dans une situation similaire à celle de Schwarzy. Sauf que là, c'est plus démesuré, l'impact est plus surdimensionné, il y a plus de moyens, et Schwarzy fidèle à sa réputation, peut y envoyer ses vannes habituelles, mais avec des variantes (ce n'est plus Je reviendrai, mais Je vais revenir). Sous le couvert d'un film d'action musclé et d'humour à forte dose, c'est une féroce critique du petit écran et de son pouvoir dangereux capable de générer des jeux médiatiques cruels et violents pour une société futuriste avide de sensations fortes. Une bonne réalisation de l'ex-Starsky Paul-Michael Glaser, rythmée par une excellente musique au synthé de Harold Faltermeyer qui colle bien à l'ambiance.