Vu le petit succès de ce pop-corn movie, on est un peu curieux... D'entrée, on apprend un truc : Playstation produit des films, et le jingle de cette boite de production est parmi les plus laids jamais inventé... Mais au moins, ça donne le ton : il ne va pas falloir être trop exigeant, et on va sans doute être loin de la sélection du festival de Cannes.
Le pitch emprunte à Happy death day, qui au moins était marrant parce qu'il ne se prenait pas au sérieux. Ça en dit long cependant sur les ambitions artistiques de Until dawn qui, outre un jeu vidéo, va puiser ses sources dans une parodie de parodie de parodie... On a les références qu'on peut. Le hic, c'est que Until dawn se veut effrayant. Mais de ce côté, qu'on se rassure, é 10 ans, ça n'effraiera personne.
Le film se laisse voir mine de rien si on s'est rempli la panse de guacamole et de chips de maïs avant la séance, et qu'on a pris soin d'arroser le tout de Coca... On n'est jamais surpris, mais c'est plutôt marrant. C'est riche en zombies, en tueur masqué, et en morts loufoques.
Maintenant tout ça ne change rien au fait que Until dawn est quand même au cinéma ce que le kleenex est au mouchoir.